Conseils CV pour les retraités
En tant que conseillère d’orientation dans le domaine de l’employabilité, je reçois régulièrement des personnes qui souhaitent retourner travailler après avoir vécu quelques années à la retraite. Dans cet article, je vous partage mon expérience et mes conseils spécifiques afin de vous aider dans vos démarches de réflexion et de retour au travail. Je vais également vous présenter le CV retraite, un moyen efficace de mettre en valeur votre profil auprès des employeurs.
Travailler après la retraite : une source de questionnement
Bien souvent, les retraités que je rencontre sont stimulés par l’idée de retourner travailler, mais vivent également beaucoup d’ambivalence. Certains jours, ils se disent : « comme je suis bien à la retraite » et d’autres jours, ils s’ennuient et pensent « j’aimerais travailler… un peu ». Plusieurs m’ont avoué qu’ils ne pensaient pas retourner au travail un jour et sont étonnés que cela puisse les attirer à nouveau.
Lorsque vient le temps de concrétiser ce projet, plusieurs questions surgissent. Suis-je trop vieux? Un poste à temps partiel, est-ce possible? J’ai toujours fait le même travail, suis-je en mesure de faire autre chose?
Plusieurs des personnes que je rencontre se sentent en décalage, étant donné leur absence des dernières années, alors que d’autres sentent qu’ils possèdent encore plein de capacités qui pourraient être utiles, mais ne savent comment faire profiter tout ce bagage.
Ces questions sont tout à fait normales et c’est en y réfléchissant bien que vous pourrez structurer ce projet et réussir votre retour sur le marché du travail.
Comment faire son CV quand on est retraité?
Une fois la décision prise, plusieurs s’interrogent sur les moyens techniques à utiliser pour entreprendre ce retour. Leurs interrogations portent alors sur la façon de rédiger leur curriculum vitæ. Certains n’ont jamais eu à utiliser ce document et ne savent pas comment procéder. Tandis que d’autres ont déjà un CV, mais le considèrent comme inapproprié pour ce qu’ils recherchent maintenant; ils se demandent comment le mettre au goût du jour.
Pour accompagner un client dans la rédaction de son curriculum vitæ, je considère d’abord sa situation actuelle. Bien souvent, les retraités que je rencontre identifient trois critères essentiels pour leur retour en emploi :
- Travailler à temps partiel
- Trouver un poste ayant moins de responsabilités que ce qu’ils ont connu
- Travailler dans un domaine complètement différent de celui où ils ont fait carrière
Ces informations importantes serviront à produire un CV qui représente bien la personne retraitée.
CV classique vs CV retraite
Le curriculum vitæ classique est habituellement chronologique et comprend plusieurs sections :
- Description des emplois occupés, du plus récent au plus ancien
- Réalisations professionnelles
- Diplômes obtenus
- Perfectionnements suivis en cours de carrière
- Connaissances spécifiques développées
Bref, tout pour démontrer que l’on est un travailleur compétent dans son domaine. Ce type de curriculum vitæ est adéquat pour une personne qui veut poursuivre dans le même secteur d’activité et qui est demeurée active sur le marché du travail, ce qui n’est pas le cas de tous!
En effet, au fil de mes rencontres, j’ai rapidement constaté que le modèle standard ne convient pas à ce que la plupart des personnes retraitées souhaitent réellement, c’est-à-dire occuper un emploi à temps partiel dans un secteur d’activité différent de celui dans lequel ils ont fait carrière.
Dans ce contexte, un CV classique ne rend pas leur candidature attrayante pour l’employeur. En effet, on y présente ce que la personne a été et non pas ce qu’elle est devenue. Il faut alors sortir des modèles établis pour proposer aux personnes retraitées un modèle qui les avantage et qui met en valeur leurs atouts.
C’est dans ce contexte que GIT Services-conseils en emploi a créé le CV retraite; une formule différente de la version classique. Le but est de présenter la personne retraitée comme un candidat intéressant avec de nombreuses capacités et qualités pertinentes au monde du travail, et ce, même si elle a quitté ce marché depuis les dernières années.
L’organisation du CV retraite
L’objectif du CV retraite est de mettre de l’avant qui vous êtes réellement au moment où vous soumettez votre candidature. Voici donc les sections proposées qui sont plutôt différentes du CV classique :
– Activités depuis l’année de la prise de la retraite
o On met en évidence les activités réalisées durant la retraite, même si elles n’ont pas de lien avec la cible d’emploi. L’objectif est de démontrer à l’employeur que vous êtes resté actif même en n’étant plus sur le marché du travail.
– Historique d’emplois
o Il s’agit d’énumérer les postes occupés sans descriptif. Une moins grande importance est accordée aux tâches, car vous ne souhaitez peut-être plus être remarqué pour les compétences fortes acquises durant votre carrière. L’employeur vous choisira donc pour qui vous êtes maintenant : un candidat prêt à apprendre de nouvelles choses, disponible à travailler et présentant encore de nombreuses qualités professionnelles pertinentes à tout emploi.
– Aptitudes professionnelles
o On y présente une sélection des aptitudes acquises au cours d’expériences passées que vous souhaitez encore mettre en pratique, mais probablement dans un autre contexte.
– Formation
o On mentionne les diplômes obtenus par ordre chronologique inversé, soit du plus récent au plus ancien. Seuls les diplômes obtenus dans une institution scolaire sont énumérés et les attestations de formation ou les cours de perfectionnement n’y figurent pas.
Comme vous le constatez, le CV retraite nécessite de la réflexion et en bouscule la conception classique. Selon moi, l’accompagnement d’un professionnel en employabilité peut être profitable pour vous permettre d’atteindre une vision globale et différente de votre cheminement professionnel, un élément-clé pour rédiger votre CV retraite.
Trouver un travail satisfaisant après la retraite, c’est possible!
Le retour à l’emploi après la retraite peut être très stimulant. Cependant, il demande souvent une réflexion pour déterminer ce que vous voulez vraiment et mettre en place les stratégies nécessaires pour vivre un retour satisfaisant en emploi. Le CV retraite peut constituer un outil important dans cette « nouvelle » façon de vous définir comme travailleur et vous permettre de vous présenter à d’éventuels employeurs à la recherche de candidats intéressants.
Bon retour en emploi!

Chantal Raby, c.o.
Conseillère en emploi
Lorsque l’on dispose de ressources limitées, comment mettre en place des approches durables et efficaces pour faire rayonner notre organisation? C’est ce dont nous allons parler dans ce recueil!
À qui s’adresse ce livre blanc?
Ce livre blanc de 28 pages a été conçu spécifiquement pour les dirigeants et responsables de ressources humaines de PME et d’entreprises d’économie sociale qui souhaitent faire évoluer leur entreprise en termes de gestion des ressources humaines.
Pourquoi un recueil?
Les questions abordées ont été choisies spécialement par Karine Boutin, Guillaume Vincent et Nancy Rithelle, trois conseillers de l’équipe de GIT. Œuvrant en gestion des ressources humaines depuis plusieurs années, ils connaissent les questions que se posent souvent les responsables et dirigeants de PME, et c’est de là que nous est venue l’inspiration pour ce guide.
Les objectifs
Nous souhaitons vous offrir des pistes de réflexion quant aux stratégies et aux pratiques de gestion des ressources humaines à mettre en place dans votre entreprise. Le guide est divisé en 3 grands thèmes et plusieurs sous-thèmes :
1. Développement organisationnel
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- Le télétravail : adaptez votre organisation
- La planification et la gestion de la relève
- Gestion du changement et COVID-19
- L’organisation du travail : faire différemment
2. L’ADN de l’entreprise
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- L’image corporative
- L’importance de l’expérience candidat
- L’analyse de besoins d’un poste
- L’efficacité des entrevues téléphoniques en processus de recrutement
3. Les enjeux pour la fidélisation de personnel
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- La conciliation travail-famille
- La relation entre le gestionnaire, l’équipe de travail et l’employé
- L’accueil et l’intégration du personnel
- Les perspectives de carrière et le développement des compétences
Obtenez votre copie dès maintenant!
L’affichage de poste, c’est le CV de votre entreprise et un élément crucial de votre stratégie de recrutement. Une offre d’emploi bien rédigée et réfléchie vous fera économiser du temps en attirant non seulement plus de candidats, mais aussi des talents qui correspondent davantage à vos besoins.
Lorsque vous mettez une offre d’emploi en ligne, vous entrez en compétition avec les autres employeurs qui embauchent en même temps que vous, mais aussi avec l’employeur actuel du talent convoité. En effet, parmi les personnes qui consulteront votre affichage, bon nombre sont probablement déjà en emploi. L’offre doit ainsi vous mettre en valeur, tout en servant de déclencheur qui donnera envie au candidat de quitter son poste actuel pour poursuivre sa carrière chez vous.
Votre objectif est de faire une bonne première impression rapidement et de séduire le talent, mais comment y arriver?
Définissez le profil de votre entreprise
Avant de rédiger votre offre d’emploi, vous devez d’abord vous questionner sur votre organisation afin de déterminer l’image corporative que vous voulez présenter aux chercheurs d’emploi. Si vous avez des pratiques établies en marketing RH, cet élément est peut-être déjà défini dans votre entreprise. Mais si ce n’est pas le cas, c’est essentiel de commencer par cette étape. Ce profil doit être accrocheur afin d’interpeller les candidats que vous comptez attirer.
C’est quoi le profil d’une organisation? C’est sa personnalité. Afin de le définir, réfléchissez à votre mission, votre culture organisationnelle, vos valeurs, vos produits et vos services, vos projets, votre environnement de travail, etc.
Voici quelques questions à vous poser pour alimenter votre réflexion :
- Qu’est-ce que les emplois offerts apportent aux candidats?
- Pourquoi travailler au sein de votre organisation?
- Qu’est-ce qui vous distingue des autres employeurs de votre secteur?
- Pourquoi vos employés demeurent au sein de votre entreprise?
N’hésitez pas à consulter vos employés pour connaître les raisons pour lesquelles ils aiment travailler chez vous! C’est peut-être la clé pour déterminer le profil de vos prochains candidats et trouver ce qui fait réellement la différence dans votre entreprise.
Analysez le poste à combler
À cette étape, il faut positionner le poste dans l’entreprise. Voici quelques questions à vous poser pour faire cette analyse :
- Quel est le rôle du poste dans l’entreprise?
- Avec qui la personne doit-elle collaborer (collègues, clients, fournisseurs)?
- Qui est le superviseur immédiat? Quelles sont ses attentes? Quel est son style de gestion?
- Est-ce que des projets ou du développement d’affaires pourraient transformer vos besoins dans l’avenir?
Ensuite, vous aurez à définir les tâches et les responsabilités liées à l’emploi, les exigences en matière de formation et d’expérience, les compétences et les qualités professionnelles requises. Pour vous aider, vous pouvez solliciter une personne titulaire du même poste au sein de votre entreprise ou un employé qui connaît très bien les fonctions de celui-ci. Ils peuvent être une aide précieuse dans la rédaction de votre offre d’emploi.
Ciblez à qui vous vous adressez
En marketing, on appelle cet exercice la création d’un « persona ». En fait, il s’agit de penser à la personne que vous aimeriez rejoindre pour vous assurer que votre offre l’interpelle. Voici quelques idées de questions à vous poser pour cibler votre « persona » :
- Sa scolarité
- Son âge
- Ses outils de travail
- Ses objectifs de carrière
- Ses défis au quotidien
- Ses passe-temps et ses habitudes
Vous pourrez ainsi personnaliser votre offre d’emploi en fonction du type de personne que vous voulez atteindre.
Voici un exemple concret. Vous voulez embaucher dans un secteur précis et vos employés et candidats habituels ne sont pas très à l’aise avec la technologie. Dans ce cas, vous pourriez ajouter un numéro de télécopieur, une adresse ou un numéro de téléphone à votre affichage pour offrir plus d’options au candidat qui voudrait vous contacter. À l’inverse, pour rejoindre une clientèle plus jeune, vous voudrez peut-être créer plusieurs visuels ou des vidéos dans différents formats qui seront mis en ligne sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, TikTok, etc.) pour augmenter la visibilité de votre offre auprès de ce bassin de candidats.
Rédigez votre offre
La rédaction de l’offre d’emploi peut sembler simple, mais plusieurs éléments sont essentiels à considérer pour élaborer un contenu optimal. Et n’oubliez pas, si vous réalisez en cours de route que les candidatures reçues ne correspondent pas à ce que vous souhaitiez, prenez un moment pour revoir et adapter votre offre d’emploi.
Titre du poste
Il est important de choisir un titre approprié à la catégorie du poste puisque les chercheurs d’emploi utilisent des mots-clés précis pour leur recherche. Par exemple, commis à la comptabilité, technicien-comptable et comptable, ce n’est pas la même chose! Le titre doit donc être représentatif des tâches, des responsabilités et des exigences de l’emploi. En parlant de titre, faites aussi attention à ne pas trop l’exagérer. « Ninja de la comptabilité » ça semble attrayant à première vue, mais ça reste plutôt flou et les termes ninja et comptable ne font pas bon ménage dans les recherches sur Google.
Description de votre entreprise
Rédigez un descriptif unique qui correspond à votre identité et évitez de copier les offres d’emploi des autres entreprises! Il faut vous démarquer. Sinon, pourquoi un chercheur d’emploi vous choisirait-il plutôt qu’un autre?
C’est le moment d’y parler de votre culture d’entreprise, de votre histoire, de votre industrie, etc. Vous pouvez aussi commencer cette section avec une phrase d’accroche qui aura pour objectif d’interpeller le candidat et de l’inciter à poursuivre sa lecture.
Description du poste
Veillez à rester le plus simple possible dans votre rédaction. Les chercheurs d’emploi nous disent souvent qu’ils se désintéressent rapidement des postes aux responsabilités ou aux exigences trop nombreuses, puisqu’ils croient que les attentes de l’employeur sont irréalistes ou qu’ils n’ont pas les compétences pour performer dans le poste. Ainsi, évitez les offres d’emploi trop longues et les éléments superflus.
Compétences requises
Prenez un moment pour étudier l’expérience, la formation, les connaissances spécifiques et les compétences que votre candidat doit posséder. Par la suite, énoncez-les clairement dans un vocabulaire simple et courant, sans nécessairement être trop familier. Le but ici est d’utiliser les référents du candidat pour qu’il se retrouve dans votre offre.
Conditions de travail et avantages sociaux
Pour les conditions de travail, allez au-delà du salaire et du nombre d’heures de travail. Parlez aussi des primes et des bonis, de l’horaire flexible, de la politique de conciliation travail/vie personnelle, des congés, des avantages sociaux (REER avec contribution de l’employeur, régime d’assurance collective, régime de retraite, etc.), du stationnement gratuit, de l’accès au transport en commun, des activités sociales, du programme de formation ou encore du style de gestion. Tous ces éléments ont pour but d’attirer les chercheurs d’emploi.
Comment postuler
N’oubliez pas d’inscrire à la fin de l’offre comment postuler et la personne-ressource à contacter pour des questions. S’il y a des éléments à respecter comme une date limite, une lettre de motivation à transmettre ou un format de CV spécifique, assurez-vous que ces informations soient clairement présentées. Finalement, si vous avez un dernier argument pour convaincre le candidat, c’est le temps de l’inscrire!
Quelques conseils en rafale
- Assurez-vous que votre offre est bien présentée et facile à lire.
- Utilisez un vocabulaire positif et simple à comprendre.
- Ajoutez de la personnalité et de la couleur.
- Révisez ou faites réviser votre offre d’emploi pour éviter les erreurs de français.
- Transmettez toute l’information essentielle, de façon simple.
- Si vous le pouvez, inscrivez la rémunération directement dans l’offre. Comme ça, vous saurez que les candidats rencontrés connaîtront déjà cette information qui pourrait influencer leur décision.
- Si vous avez de grandes attentes envers vos candidats potentiels, sachez que l’inverse sera aussi vrai! Si vos critères de sélection sont élevés, assurez-vous d’offrir des avantages concurrentiels.
Le plus important : l’authenticité
Voilà, vous avez maintenant quelques-unes des clés essentielles pour attirer les talents dans votre entreprise.
On parle beaucoup de marketing RH depuis quelques années. La combinaison du marketing et de la gestion des ressources humaines c’est bien, mais cette pratique comporte certains pièges à éviter. En effet, même si vous êtes en mode séduction auprès des chercheurs d’emploi, le contenu de votre affichage doit toujours rester conforme à l’expérience réelle en entreprise. Si vous embellissez trop la réalité, le candidat s’en rendra compte bien assez vite et le processus pourrait être à recommencer!
Vous aimeriez un appui pour bonifier vos affichages? Nos conseillers en ressources humaines sont là pour vous aider, n’hésitez pas à les contacter!

Karine Boutin, c. o.
Conseillère en emploi et aux entreprises
Dans cet article, je vais vous raconter une histoire positive, celle d’un client que j’ai accompagné dans sa recherche d’emploi en septembre dernier.
Mais avant tout, je me présente, Sophie Isabelle, conseillère en emploi chez GIT. Tous les jours, j’accompagne des personnes dans leurs démarches et stratégies de recherche d’emploi. Mes clients ont des profils très variés : peu ou beaucoup d’expérience, peu ou très spécialisés, immigrants ou non, francophones, allophones, en réorientation de carrière, etc. Toutes ces personnes, aussi compétentes soient-elles dans leur domaine respectif, ont un point en commun : un manque d’expérience ou de connaissances en recherche d’emploi. Heureusement, ça s’adonne que c’est mon domaine d’expertise!
Dans ce rôle de conseillère en emploi, je me sens privilégiée qu’une personne me partage son parcours, ses forces, ses faiblesses et parfois ses difficultés. En échange de cette confiance qui m’est accordée, je m’engage auprès de mes clients à leur offrir des conseils adaptés à leur contexte, à leur suggérer des stratégies efficaces et à les encourager quand la motivation s’effrite. J’adapte bien évidemment mes interventions en fonction du niveau d’accompagnement requis et voulu par la personne.
Bien que chaque individu soit unique, je peux identifier certains traits et attitudes clés qui contribuent au succès de ma clientèle dans son insertion professionnelle.
Pour les illustrer, voici en exemple l’histoire de Robin* (nom fictif, malgré qu’il aimait énormément marcher dans les bois). Au-delà de sa formation, de ses compétences et de ses expériences de travail, ce client possédait des caractéristiques qui ont facilité l’atteinte de ses objectifs, c’est-à-dire l’obtention d’un emploi satisfaisant.
Un bref portrait de Robin
Intervenant de formation, Robin a travaillé durant la dernière décennie en gestion d’organisme communautaire. Passionné par l’accompagnement des jeunes en difficulté et moins par la gestion budgétaire, il a laissé son poste de directeur pour revenir sur le « terrain ». Après quelques vérifications auprès de l’ordre professionnel auquel se rattache sa profession, Robin a entamé un processus de recherche d’emploi en intervention. Conscient que les connaissances ont beaucoup évolué en 10 ans, il se disait prêt à suivre des cours de perfectionnement dans son domaine, ce qu’il a dû faire pour être admis à son ordre professionnel.
Quelques essais et erreurs
Après avoir pris quelques semaines pour se reposer et pour réorganiser ses idées, Robin décide de tenter sa chance durant l’été 2020. Il a remanié son CV au meilleur de ses connaissances et a postulé pour une vingtaine de postes affichés sur le Web. Si vous vous souvenez du contexte particulier de l’été passé, vous comprendrez qu’on était loin d’un moment idéal pour chercher un emploi. En effet, Robin n’a obtenu que 2 retours à ses envois, dont une convocation à une entrevue téléphonique. Selon ses dires, ce fut une expérience désastreuse, n’étant pas bien préparé aux questions du recruteur et prenant la situation plus ou moins au sérieux.
Cette expérience non fructueuse entraîna une baisse de motivation et une remise en question de sa valeur sur le marché du travail. Heureusement, après réflexion, il ouvrit les yeux sur sa réalité : Robin n’était pas disposé mentalement à ce moment pour s’engager pleinement dans une démarche de recherche d’emploi. Cette prise de conscience en révéla une autre, soit qu’il avait besoin de prendre soin de lui et surtout, de faire preuve d’indulgence envers lui-même.
3,2,1… Action!
Après la recommandation d’un ami, Robin a fait appel aux services de GIT Services-conseils en emploi. Il se doutait qu’il avait besoin d’un coup de main pour atteindre son objectif, constatant le faible taux de réponse à ses candidatures. Cependant, il n’avait pas imaginé à quel point c’est exigeant d’être « vraiment » en recherche d’emploi!
L’attitude : la clé du succès pour Robin
Dès le premier contact avec ce monsieur, je n’ai eu aucun doute qu’il était heureux et motivé à entamer une démarche intensive de 3 semaines avec moi (il faut dire qu’il était entre bonnes mains). D’un tempérament sympathique et sociable, il se présente aisément aux autres chercheurs d’emploi du groupe et exprime sans gêne ses besoins en matière d’accompagnement. Robin est le genre de client qui accepte de sortir de sa zone de confort pour essayer les outils et techniques proposés. Ici, je n’ai aucun mérite, car je n’ai pas eu besoin de le convaincre, mais simplement de lui expliquer les raisons derrière mes suggestions. Reconnaissant de nature envers la vie, Robin se disait privilégié d’être accompagné par des professionnels dans cette période d’incertitude, et ce, gratuitement.
Malgré ses nombreuses années d’expérience professionnelle et les compétences qu’il a développées, Robin avait toujours soif d’apprendre. Il reconnaissait avec humilité qu’il avait besoin de conseils en matière de recherche d’emploi. Chacun sa spécialité, comme il dit!
On récolte ce que l’on sème
Parce que je vous ai promis une historie positive, eh bien Robin a atteint son objectif après 6 semaines de recherche d’emploi active. « Actif », en recherche d’emploi, signifie de faire des démarches régulièrement, de manière structurée et de varier ses méthodes pour générer le plus de résultats possibles. En fin de compte, mon client a obtenu un emploi qui correspond parfaitement à ses besoins et à ses désirs, c’est donc mission accomplie pour moi aussi!
Ces éléments qui contribuent au succès
Évidemment, les résultats qui découlent d’une démarche de recherche d’emploi vont différer selon les actions posées par l’individu et le contexte du marché du travail. Cependant, au-delà des techniques, de la qualité des outils utilisés (CV, lettres, réseaux sociaux) et de l’accompagnement offert, la réussite du processus dépend fortement de facteurs intrinsèques au client :
- Capacité d’introspection : s’arrêter et réfléchir à ses comportements ou actions
- Humilité : identifier ses besoins et demander de l’aide
- Ouverture à l’apprentissage : reconnaître que l’on ne sait pas tout
- Audace : accepter de sortir de sa zone de confort
- Indulgence : ne pas se blâmer, mais reconnaître sa juste responsabilité
- Persévérance : ne pas abandonner au premier refus
Pour conclure, si j’avais un seul conseil à vous donner, ce serait de ne pas hésiter à demander de l’aide à des professionnels du marché du travail. Quand on a mal aux dents, on consulte un dentiste et quand on cherche un travail, on appelle GIT Services-conseils en emploi!

Sophie Isabelle
Conseillère en emploi
Depuis mars dernier, nos réalités personnelles et professionnelles ont changé de diverses façons amenant son lot d’émotions normales. Des mises à pied temporaires, il y en a eu. Avec le déconfinement cet été, certains ont pu retourner chez leur employeur alors que d’autres non.
Depuis la fin septembre, avec l’annonce de la zone rouge pour les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches, on peut penser qu’il y aura d’autres mises à pied temporaires. Plusieurs secteurs sont grandement touchés et le contexte amène des difficultés importantes tant pour les entreprises que pour les travailleurs et chercheurs d’emploi.
Comment réagir à une mise à pied temporaire ou définitive?
En bonne conseillère en emploi, c’est certain que je vous dirais avec professionnalisme! Quoi d’autre?
Cependant, étant aussi une humaine qui vit des émotions rattachées au contexte, j’ai le goût de dire : faire son possible et faire de son mieux! Il est normal de vivre du stress, de la frustration, de l’incertitude et beaucoup d’impuissance dans cette situation plus que particulière. En ce moment, ce n’est ni simple pour les employeurs ni pour les travailleurs ou les chercheurs d’emploi. Tout de même, voici quelques conseils pour partir la tête haute.
Restez professionnel et évitez les réactions fortes
Il est essentiel de vous rappeler que la situation n’est pas facile pour vous, mais qu’elle est aussi difficile pour votre employeur qui aurait probablement préféré ne pas avoir à prendre cette décision.
Que ce soit de vive voix lors de l’annonce ou par la suite sur les médias sociaux, pensez-y avant de dire ou de faire quoi que ce soit qui pourrait laisser une mauvaise impression à votre patron. En effet, votre employeur pensait peut-être vous rappeler plus tard lorsque la situation se serait stabilisée. Ne le faites pas douter avec une réaction trop impulsive ou négative. Même dans l’éventualité où le congédiement est définitif, vous devrez peut-être donner ses coordonnées pour des références à un futur employeur. C’est pourquoi il faut garder en tête de maintenir une bonne relation, malgré les émotions et le stress que peut générer l’annonce. Tâchez de laisser un souvenir positif derrière vous.
Voici quelques conseils pour dégager une attitude professionnelle malgré tout :
- Au moment de l’annonce, restez à l’écoute en laissant l’employeur vous expliquer la situation.
- Vérifiez les objectifs à moyen terme de l’employeur et validez s’il est possible de vous réintégrer plus tard au sein de l’entreprise.
- Vérifiez l’ouverture de votre employeur à ce que vous fassiez un suivi avec lui pour rester au courant des possibilités futures.
- Si la mise à pied est définitive, demandez une lettre de recommandation.
- Soyez attentif à vos émotions et prenez le temps de les nommer calmement. Si vous sentez que la colère prend toute la place, il est préférable de la nommer adéquatement (« je suis en colère ») plutôt que de laisser la place aux comportements (crier, etc.) et aux phrases négatives (insultes ou mots que vous pourriez regretter).
Comment rebondir? Est-ce possible de transformer cette contrainte en opportunité?
Si vous viviez déjà des insatisfactions ou des irritants au travail, une mise à pied temporaire peut devenir un moment propice pour vous demander si vous souhaitez apporter des changements dans votre carrière. Si c’est le cas, posez-vous quelques questions :
- Est-ce que j’aime la nature de mon travail? Est-ce que je me réalise?
- Qu’est-ce que j’aime dans mon travail? Qu’est-ce que je n’aime pas?
- Est-ce que je suis bien dans mon milieu de travail? Est-ce un milieu toxique?
- Est-ce que j’ai du pouvoir pour changer certains éléments me concernant?
Après réflexion, vous prendrez peut-être la décision de changer d’emploi ou même de secteur. Dans l’éventualité où vous décidez de changer d’emploi, prenez le temps de préparer votre recherche d’emploi.
- Définir votre cible
- Préparer vos outils (CV, profils LinkedIn et Jobillico, etc.)
- Trouver les meilleures stratégies pour votre contexte
- Décider ce que vous voulez et ce que vous ne voulez plus vivre en emploi
Vous voulez changer de secteur d’activité? La réflexion sera plus complexe, mais elle est nécessaire pour :
- Identifier vos compétences
- Déterminer celles qui sont transférables
Une bonne réflexion vous évitera peut-être un retour aux études, qui sait!
De façon plus générale, cette « pause forcée » est un moment idéal pour assurer vos arrières pour l’avenir en élargissant votre réseau de contacts et en perfectionnant certaines compétences. C’est aussi une occasion de faire ce que l’on a rarement le temps de faire : se reposer. Alors, si c’est accessible pour vous, profitez-en quand même un peu!
Est-ce un bon moment pour rechercher un emploi?
C’est ce qu’un participant m’a demandé récemment. Comme professionnelle, je me tiens informée en ce qui concerne les secteurs et les entreprises où l’emploi est plus favorable, mais je ne peux malheureusement pas prédire l’avenir.
Une chose que je peux dire, c’est qu’il y a bien des entreprises qui ont des besoins et qui embauchent actuellement. Pour certaines, la pandémie a eu des effets positifs (développement de nouveaux produits, de nouveaux secteurs, de nouveaux marchés ou de nouvelles technologies). Alors que pour d’autres, il est plus difficile de s’adapter au contexte, que ce soit par un manque de moyens, de fonds ou de ressources.
Trouver du soutien
En ce moment, trouver un emploi c’est possible, mais la patience est peut-être de mise. Dans certains cas, les processus d’embauche sont différents et donc plus longs qu’à l’habitude. C’est pourquoi il est important de ne pas le prendre contre soi et de ne pas se décourager. Peu importe votre situation, vous avez la possibilité d’être accompagné et de bénéficier de services professionnels d’organismes d’aide à l’emploi.
Pour trouver un organisme d’aide à l’emploi près de chez vous, consultez le répertoire Trouve Ton X.

Julie Gosselin
Conseillère en emploi
Nous vivons une époque particulière à tous les niveaux et en grande partie en raison du nouveau virus dont le nom commence par « C »… En tant que conseillère en emploi, je constate le contexte hors de l’ordinaire pour mes clients : 113 000 emplois perdus au Québec si l’on compare à février 2020…
Les chercheurs d’emploi doivent adapter leurs méthodes, car les stratégies plus traditionnelles telles que le réseautage, la rencontre spontanée avec l’employeur et la bonne vieille poignée de main ne sont plus de mise… Pour ceux qui ne le faisaient pas déjà, il est dorénavant nécessaire d’utiliser les sites de recherche d’emploi (Jobillico, Indeed, Jobboom, etc.), les courriels et les plateformes de recrutement pour soumettre votre candidature pour les postes que vous convoitez.
De leur côté, les spécialistes en recrutement et en ressources humaines vivent aussi des transformations dans leurs méthodes de travail. Souvent débordés, ces professionnels doivent gérer l’organisation du télétravail, les absences, les congés de maladie rattachés à la COVID et j’en passe.
L’une des solutions qui leur permet de gagner du temps : les logiciels de filtrage de candidatures. Avec cet article, je souhaite vous sensibiliser à l’existence de ces logiciels et vous expliquer comment en tirer profit. Pour réussir à déjouer les robots qui trient votre CV, vous devez penser comme eux!
Quels sont ces logiciels?
Un exemple de logiciel couramment utilisé par les ressources humaines est l’ATS (Applicant Tracking System). Acronyme qui signifie en français : logiciel de gestion des candidatures. La majorité des grandes entreprises (500 employés et plus) utilisent ce genre d’outil. Il leur permet de diffuser des offres d’emploi, de gérer les CV et de transmettre des communications automatisées aux candidats.
L’une des premières informations que vous devriez savoir : l’accusé de réception ne signifie pas que votre CV a été lu par le recruteur, mais bien qu’il a été reçu par le logiciel… nuance!
Et leurs avantages?
Les logiciels comme ATS comportent tout de même des avantages autant pour les employeurs que pour les chercheurs d’emploi.
Les avantages pour les employeurs :
- Économiser du temps, de l’argent et du papier
- Obtenir une certaine forme d’objectivité puisque le tri est basé sur des critères comme la formation, les années d’expérience, les compétences, etc.
Et pour les candidats :
- Traitement impersonnel des candidatures. Pour les introvertis (ou les plus paresseux), c’est moins engageant émotionnellement que de s’adresser à une personne.
Un inconvénient important à considérer
Autant pour les chercheurs d’emploi que pour les recruteurs, le désavantage majeur concerne la difficulté pour ces logiciels de faire preuve de nuances, ce qui est propre à l’humain. Si vous avez un profil atypique ou que votre candidature mise majoritairement sur des compétences transférables, vous serez désavantagé, car votre CV ne contiendra pas les « bons » mots-clés.
Cela nuit donc beaucoup à l’entreprise qui risque de passer à côté de candidats intéressants.
Des logiciels amenés à évoluer
Cependant, on constate l’arrivée sur le marché de nouveaux logiciels qui tentent de contrer le côté « impersonnel » du tri automatique des candidatures. Je pense entre autres à l’application Hyumeet qui se base sur des valeurs, des traits de personnalité et des motivations pour effectuer des associations entre les candidats et les entreprises.
Malgré cette avancée positive dans le marché, il est presque impossible d’éviter ces robots-logiciels qui font un tri « impersonnel » des candidatures, alors vaut mieux en faire vos alliés!
Des solutions
Voici des conseils qui vous permettront d’optimiser vos chances de réussite en recherche d’emploi :
- Adaptez votre CV en fonction de chaque poste convoité : détaillez vos tâches effectuées, vos réalisations et vos compétences en étant très clair pour ne laisser aucune place à l’interprétation
- Utilisez les mêmes mots-clés que l’employeur a utilisés dans son offre
- N’essayez pas d’être trop original dans le choix des mots, car les critères de sélection sont rarement originaux. Par exemple, ne pas utiliser le mot bagage pour parler de votre expérience.
- Faites un suivi téléphonique 2 ou 3 jours après l’envoi de votre CV. Et tentez de parler à un humain le plus possible – la proactivité est la clé du succès!
- Variez vos méthodes de recherche d’emploi en utilisant plusieurs plateformes Web, les différents réseaux sociaux et autres moyens pour obtenir l’attention de l’employeur!
- Informez-vous sur les méthodes de recrutement des entreprises afin de vous démarquer et d’être proactif.
La qualité vaut toujours mieux que la quantité!
Soumettre une candidature avec un CV et une lettre de présentation peut prendre de 15 minutes à 1 heure selon le type de poste, quand on prend le temps de bien faire les choses. Cela peut sembler exigeant, mais vous constaterez rapidement les résultats positifs en adaptant vos outils de recherche d’emploi à chaque poste convoité.
Maintenant que vous avez en main le sabre laser qui vous permet de déjouer les robots, saurez-vous l’utiliser pour atteindre vos objectifs?

Sophie Isabelle
Conseillère en emploi
Pour plusieurs, LinkedIn est un réseau social moins invitant et plus intimidant que d’autres. On ne comprend pas toujours son utilité ni les objectifs de l’utiliser. Cependant, cela ne veut pas dire qu’il faut le négliger!
En effet, comme conseillère en emploi, je recommande souvent à mes clients d’optimiser ou de créer leur profil sur LinkedIn. Pourquoi? Parce que ce média social est le premier site de réseautage professionnel au Canada. En 2017, 12,9 millions de personnes au Canada et 1,8 million de personnes au Québec étaient membres du réseau.
Une mine d’or pour les chercheurs d’emploi
Souvent perçu comme une plateforme de réseautage pour les entreprises, LinkedIn est aussi une mine d’or pour les personnes à la recherche d’emploi afin de :
- Connaître les nouvelles et en apprendre plus sur des entreprises ou des secteurs d’activités
- Rechercher les contacts clés d’une organisation
- Entrer en communication avec des personnes et agrandir son réseau
- Bâtir sa notoriété professionnelle
Alors, si vous voulez vous faire connaître et soigner votre image professionnelle, LinkedIn est l’une des clés qui vous permettra de vous rapprocher de votre objectif.
C’est pour qui LinkedIn? Est-ce que je dois absolument être un professionnel pour m’inscrire?
D’abord, ce n’est pas parce que la description de LinkedIn dit « réseau social professionnel » que cela veut dire qu’il est particulièrement destiné aux entrepreneurs et aux « vendeurs ». Une personne qui souhaite avoir ou développer un réseau de contacts professionnels et échanger sur une plateforme qui le permet devrait devenir membre de LinkedIn.
Le média social vous permet de démontrer votre expertise et de faire valoir votre parcours professionnel, peu importe votre secteur d’activité.
Je n’aime pas m’afficher sur les réseaux sociaux, je trouve que ça ne sert à rien et j’ai peur que l’on voit ma vie privée. Est-ce que LinkedIn est vraiment pertinent? À quoi ça sert?
Premièrement, je dirais que LinkedIn sert effectivement à vous rendre visible, mais au niveau professionnel principalement.
Contrairement à Facebook, Instagram ou d’autres réseaux où vous publiez des photos de votre chat et de votre fin de semaine au chalet, l’information que vous partagez sur LinkedIn relève plus :
- D’une situation que vous avez vécue et des leçons que vous en tirez
- D’une histoire qui vous a inspiré
- De votre point de vue sur un fait d’actualité
- Des informations, articles ou commentaires pertinents pour votre réseau
En 2020, en tant que chercheur d’emploi, travailleur et employeur, il est important de savoir que la visibilité est importante et positive pour votre carrière et vos perspectives professionnelles.
Aussi, comme c’est le cas pour les autres réseaux sociaux, LinkedIn vous permet de gérer plusieurs aspects de confidentialité. Vous pouvez ainsi en tout temps gérer la manière dont sont utilisées vos données personnelles et supprimer ou cacher ce que vous ne souhaitez pas rendre public.
Un dernier conseil : portez attention aux mots-clés que vous écrivez dans votre profil. Les recruteurs vont chercher des titres de postes spécifiques pour trouver des candidats potentiels. Si vous écrivez : pieuvre des finances comme description de ce que vous faites, cela va faire sourire les gens, mais il se pourrait que peu d’employeurs vous trouvent lors de leurs recherches pour un poste de comptable. Démontrer votre personnalité grâce à votre profil c’est bien, mais assurez-vous de le faire de façon stratégique.
Est-ce que je dois absolument mettre une photo? Je suis un peu gêné, je n’ai pas de bonne photo de moi. Et pour la photo-bannière, je mets quoi?
Un profil est susceptible d’être vu 11 fois plus s’il présente une photo (Isarta, 2020). Ai-je besoin d’en dire plus?
Blague à part, aujourd’hui avec les téléphones intelligents, il est devenu très accessible de prendre une photo professionnelle de vous, même si vous êtes dans votre salon. Demandez à votre conjoint, votre ami ou même à un trépied de prendre une photo de vous. Aux yeux des gens, un profil sans photo est un profil inactif.
En ce qui concerne la photo « bannière » ou l’image de couverture, celle-ci doit véhiculer un message :
- Qui en dit plus sur vous;
- Sur ce qui vous intéresse professionnellement;
- Ou encore mieux, ce que vous allez apporter à ceux qui visitent votre profil.
Je n’en ai pas de réseau moi, Pamela… je fais quoi avec LinkedIn? Est-ce que je dois accepter tout le monde?
Premièrement, je vous dirais que c’est impossible que vous n’ayez pas de réseau de contacts.
Vous avez de la famille, des amis, d’anciens collègues, des coéquipiers de volleyball, etc. Nommons-les, cherchons-les et invitons-les dans vos relations. Ce n’est pas toujours essentiel que ce soit des personnes œuvrant dans votre domaine.
En ce qui concerne l’idée d’accepter tout le monde, vous pouvez accepter une tonne de gens, mais il faut voir la pertinence de ces relations. Le but est toujours d’apporter une valeur ajoutée à votre réseau, mais aussi à celui des autres. Alors oui, vous voulez échanger et grossir votre réseau, mais pas à tout prix.
Malgré tout ce que je viens d’énumérer, vous ne voyez toujours pas qui pourrait faire partie de votre réseau? BINGO! C’est justement ça l’objectif de LinkedIn : développer un réseau de contacts. Alors, profitez de l’occasion pour découvrir des gens dans votre domaine.
Comment se démarquer sur LinkedIn?
La créativité
Pour vous démarquer des autres profils, il vous faudra faire preuve de créativité. N’hésitez pas à vous détacher de la masse, en apportant un petit brin de folie à votre profil et à vos publications.
L’humour, la couleur, les illustrations, les articles publiés à même la plateforme et les vidéos originales peuvent vous aider à vous faire remarquer. N’hésitez pas à exploiter les nouveaux formats et les nouvelles fonctionnalités de LinkedIn au fur et à mesure que vous les découvrez. Elles sont privilégiées par le réseau et vous donneront davantage de visibilité.
Agrandir son réseau
Pour toucher un maximum de monde, pensez à donner accès à votre profil. Pour cela, rien de plus simple, ajoutez-les à votre réseau! Cliquez sur leur profil et sélectionnez « Se connecter ».
De votre patron au stagiaire de la boîte, ajoutez les membres de votre équipe et agrandissez votre cercle. Lorsque vous invitez quelqu’un, il est recommandé d’envoyer un message d’introduction qui explique les raisons pour lesquelles vous ajouter la personne à votre réseau :
- Partenariat ou collaboration dans un projet
- Relation client-fournisseur
- Secteur d’affaires commun
- Relations en commun
- Ancien collègue
- Etc.
Être direct
Il ne faut pas oublier que LinkedIn est avant tout un réseau social. Il est impératif d’être transparent et facile à comprendre, si vous souhaitez contacter une personne. La concision est de mise, sans pour autant en oublier les formules de politesse.
Rester actif
Le fait d’avoir créé votre profil n’est pas tout. Il faut l’alimenter. Pensez à publier des textes, des images, à partager des publications, à aimer les publications des autres, etc.
Pour avoir une visibilité maximale, plus d’invitations à se connecter et plus de notoriété, il est très important d’être actif.
Soyez patient
Les résultats ne seront pas significatifs dès le début. Il vous faudra rester actif et ne pas vous décourager. De réels résultats ne seront visibles qu’au bout d’au moins un mois. Après, vous pourrez trouver votre rythme de publication et vous adapter. Il est quand même recommandé de publier quelques fois par semaine pour optimiser votre visibilité.
Alors, vous sentez-vous d’attaque ou préférez-vous avoir de l’aide pour optimiser ou bonifier votre profil LinkedIn? Si c’est le cas, n’hésitez pas à me contacter!

Pamela Audet
Conseillère en emploi
La majorité des organisations souhaite être perçue comme un bon employeur. Et cette perception positive repose naturellement sur la capacité des entreprises à attirer les nouveaux employés et à les fidéliser.
La pénurie de main-d’œuvre qualifiée dont souffrent certaines entreprises est justifiable de façon non négligeable soit par une image de marque parfois peu reluisante, soit par l’absence ou l’insuffisance de conditions indispensables au bien-être au travail. En effet, les entreprises qui possèdent une image distinctive et se positionnent comme des employeurs de choix bénéficient d’un avantage remarquable lorsque vient le temps d’attirer de nouveaux employés et de les fidéliser. Cette distinction permet en effet au futur employé d’être fortement convaincu sur la nature et la qualité du contexte d’emploi de l’entreprise ciblée.
Dans ce contexte, comment se positionner comme un employeur de choix?
L’une des clés pour répondre à cette question est la mise en valeur des avantages sociaux. Ceux-ci ont un impact considérable sur la productivité́ de l’entreprise, sa visibilité́ stratégique et sur l’attraction et le maintien d’une main-d’œuvre qualifiée et engagée.
Le salaire, un facteur essentiel?
Bien entendu, la rémunération est essentielle pour attirer les meilleurs talents, mais ce n’est pas ce qui les fera rester dans l’organisation. Plusieurs statistiques ont d’ailleurs démontré que le salaire n’occupe pas la première place pour fidéliser les employés.
Se baser uniquement sur le salaire pour retenir et mobiliser un employé est plutôt sans effet, puisque dans la plupart des cas les salaires sont similaires d’une entreprise à l’autre et donc l’employé pourrait trouver une rémunération semblable chez le compétiteur.
En effet, il existe de plus en plus de mesures destinées à améliorer et à faciliter l’harmonie entre le salaire octroyé aux employés et les avantages sociaux qui vont de paires. Parmi les mesures les plus connues, mentionnons la flexibilité au travail visant la conciliation travail-vie personnelle, le développement des compétences, la reconnaissance au travail et bien d’autres.
Ces services viennent compléter d’autres avantages sociaux qu’offrent des employeurs en vue d’attirer, de fidéliser le personnel et d’encourager l’assiduité au travail.
La flexibilité : un atout considérable
Les conditions de travail flexibles, bien qu’elles ne soient pas monétaires, sont très attirantes pour les employés.
Horaire de travail variable
La proposition d’un horaire de travail variable permet aux employés d’assurer leur présence au sein des locaux et d’effectuer leur travail selon les besoins de l’employeur, tout en respectant leurs obligations familiales.
Bonifier les vacances
De façon similaire, le réaménagement des périodes de vacances permet aux employés de conserver un meilleur équilibre mental malgré les pressions reliées à la vie professionnelle. Les employeurs peuvent par exemple autoriser à leurs talents des jours supplémentaires de vacances au-delà des deux semaines exigées par le gouvernement, tout en réorganisant le travail d’équipe afin que l’activité soit ininterrompue.
Aménagement du travail
Une autre possibilité est d’autoriser les employés à faire leurs 35 heures hebdomadaires en quatre jours, à partir plus tôt le vendredi ou encore à s’offrir une demi-journée de congé lorsque le besoin en est exprimé.
Télétravail
Le contexte particulier de la pandémie actuelle a mis au goût du jour un autre moyen de flexibilité : le télétravail. Il a ainsi été noté par tous que le travail à distance permet un gain de temps, mais aussi de confort en limitant les déplacements inutiles et en autorisant le travail dans un environnement plus détendu et familier.
Cette méthode de travail offre aux employés un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Comme en témoignent les résultats des récents sondages qui plaident en faveur d’une plus grande productivité et d’une plus grande satisfaction du personnel en télétravail.
Ces constats sont très rassurants, car ils permettent aux employeurs d’améliorer le confort de leurs équipes sans avoir à dépenser davantage pour fidéliser les employés talentueux.
Formation et perfectionnement
Un second levier d’attractivité réside dans l’aide à la formation et au perfectionnement de l’employé.
Accompagner l’ambition
En effet, l’ambition générale de tout employé à ses débuts est d’acquérir des compétences et des expertises qui lui permettront de gravir de plus hauts échelons. Cette ambition doit être accompagnée par l’entreprise par l’intermédiaire de formations pratiques qui offrent à l’employé de nouvelles compétences et des voies de progression.
Attribuer le mérite
Il faut ajouter à cela, la reconnaissance du mérite qui représente un avantage à la fois simple et efficace pour garder les employés motivés et bien intégrés à l’organisation.
De façon pratique, les bons résultats individuels doivent être soulignés et félicités publiquement et, lorsque la situation le permet, des petites récompenses symboliques (cartes-cadeaux, prix, etc.) peuvent renforcer le sentiment d’appartenance de l’employé à son entreprise.
Mettre en place des activités sociales
Dans le même type de proposition, l’organisation d’activités sociales et intégratives permet de renforcer les liens entre les membres des équipes et d’assurer globalement une meilleure ambiance de travail.
Inverser les rôles
Il peut être intéressant, lorsque l’occasion s’y prête, de proposer aux employés d’inverser leurs rôles ou d’observer de près les activités de leurs collègues dans les autres secteurs de l’entreprise afin de mieux cerner le fonctionnement global de l’organisation. L’objectif ici visé est encore le renforcement de la coopération intersectorielle, de la communication interindividuelle et du sentiment d’appartenance.
L’attraction et la fidélisation : possibles avec une conjugaison de bonnes pratiques
Il ressort donc de tout ce qui précède que le salaire n’est pas le seul levier de fidélisation. Et bien qu’il ne comble pas à eux seuls toutes les attentes, les avantages sociaux représentent un facteur attractif dominant dans le choix d’un nouvel employeur, surtout lorsque les offres salariales s’équivalent.
Des avantages sociaux intelligemment structurés peuvent garantir la plus grande compétitivité au plus faible coût.
Bonne fidélisation!
Nancy Rithelle
Conseillère aux entreprises
Lorsque nous sommes en recherche d’emploi, nous souhaitons rester à l’affût le plus possible des opportunités qui pourraient se présenter à nous et informer le maximum de personnes de nos démarches. En complément de votre CV et de votre lettre de présentation, la carte professionnelle (ou carte de visite) est un outil de recherche d’emploi facile à utiliser qui vous permet d’avoir sous la main, en tout temps, un résumé de votre curriculum vitæ.
Qu’est-ce qu’une carte professionnelle?
Il s’agit d’un outil promotionnel, du même format qu’une carte d’affaires qui résume vos principales compétences. Une fois cet aide-mémoire en poche, il suffit de le remettre aux personnes clés que vous rencontrez. Cet outil vous distingue des autres chercheurs d’emploi, en plus de permettre à votre réseau de contacts de vous aider dans vos démarches.
Qu’est-ce qu’on écrit sur la carte professionnelle?
Comme la carte est petite et se veut uniquement un résumé de votre CV, vous devrez bien entendu faire un tri de l’information à y inscrire. Demandez-vous quelles sont vos compétences les plus pertinentes à faire ressortir.
Voici des exemples d’éléments à inscrire :
- Votre nom et vos coordonnées (courriel et numéro de téléphone)
- L’emploi que vous recherchez (emploi précis ou domaine d’activités)
- Votre formation liée à l’objectif d’emploi
- Le résumé de vos compétences et de vos expériences professionnelles en lien avec votre objectif
- Vos connaissances particulières : informatiques, langues, outils ou appareillages, lois, etc.
- Vos principales forces ou qualités
En bref, vous faites la synthèse de vos compétences, en plus d’inscrire comment vous joindre.
Bien qu’à GIT nous rédigeons régulièrement des cartes professionnelles, vous pouvez également utiliser certains sites comme Vista Print qui vous permettent de créer votre propre carte et d’en commander la quantité voulue à peu de frais. Nous conseillons particulièrement ce genre de site pour ceux et celles qui recherchent des domaines d’emploi où la créativité est de mise, comme : le graphisme, la publicité, l’infographie, la communication, etc.
Pourquoi devriez-vous en avoir une?
Lorsqu’on est en recherche d’emploi, on ne veut pas nécessairement accepter n’importe quelle offre. Nous avons tous des critères et c’est normal. C’est pourquoi nous conseillons aux chercheurs d’emploi de varier leurs techniques et leurs stratégies de recherche.
Une des premières techniques simple et accessible est le réseautage. Bien que l’utilisation des sites de recherche d’emploi comme Jobillico et Placement en ligne demeurent un incontournable, l’appel à votre réseau de contacts ajoute une plus-value à vos démarches.
Pourquoi? Eh bien, parce que plusieurs postes sont comblés sans jamais être affichés. Afin d’éviter les coûts rattachés à un affichage de poste, les employeurs vont souvent essayer de trouver des candidats différemment, notamment par les primes de références, en engageant des employés déjà dans l’entreprise, des gens qu’ils connaissent déjà ou alors grâce au réseautage.
Regarder uniquement des offres déjà affichées vous ferait peut-être manquer de belles opportunités. La carte professionnelle est donc un moyen de diversifier vos façons de rechercher un emploi, en étant constamment à l’affût de nouvelles opportunités et pas seulement lorsque vous êtes devant votre ordinateur.
En plus, la carte est utile pour :
- Informer votre réseau et réagir rapidement si une opportunité se présente à vous
- Orienter les personnes que vous rencontrez sur l’aide qu’on peut vous apporter
- Faire circuler votre candidature au-delà de vos contacts
- Obtenir des informations privilégiées : postes vacants, possibilités et pistes d’emploi, personnes à contacter, etc.
- Laisser une trace et un aide-mémoire à vos contacts
À qui et quand la transmettre?
Voici quelques exemples d’endroits et d’occasions où vous pourriez remettre votre carte :
- Fin d’entrevue d’embauche ou rencontre informelle
- Activité de recrutement ou de réseautage
- Foire ou salon de l’emploi
- « 5 à 7 » professionnel
- Conférence
- Fête familiale
- Soirée entre amis
- Visite au supermarché, autres commerces et dans les entreprises de services tels que le dentiste ou le médecin
- Activité sportive ou culturelle
- Bénévolat
Le réseautage, c’est la clé!
En rafale, les principales raisons d’avoir une carte professionnelle sont :
- Un puissant outil de promotion et d’information à portée de la main : portefeuille, sac à main ou poche de veston
- Une façon de se distinguer et de laisser sa marque professionnelle
- Une valeur ajoutée pour le réseautage
- Un aide-mémoire pour l’employeur
N’oubliez pas qu’en recherche d’emploi, chaque personne que vous rencontrez est peut-être celle qui vous permettra de décrocher ou de vous rapprocher de votre nouvel emploi. Profitez de toutes les occasions qui se présentent à vous!
Chez GIT, on peut vous aider à rédiger votre CV et à le décliner en carte professionnelle par la suite. N’hésitez pas à nous contacter pour obtenir l’appui de nos experts.

Julie Gosselin
Conseillère en emploi
« On embauche pour les compétences techniques et on congédie en raison de la personnalité. » Cet adage en est un bien connu en ressources humaines.
Les gestionnaires savent que les qualités et les aptitudes personnelles sont un aspect important du succès en emploi. C’est pourquoi le savoir-être est un élément essentiel à évaluer lorsqu’on est à la recherche de nouveaux talents. Bien que cela soit important, la mesure du savoir-être peut tout de même représenter un défi, puisqu’il s’agit d’une variable peu concrète. Heureusement, il existe des moyens qui nous permettent de confirmer ou d’infirmer nos hypothèses au sujet d’un candidat.
Comment évaluer le savoir-être d’un candidat?
Offre d’emploi
Pour l’évaluation du comportement et des aptitudes, votre point de départ est l’offre d’emploi. Déterminez 5 à 7 compétences comportementales essentielles en fonction du poste, mais aussi des valeurs de votre entreprise, et intégrez-les dans l’offre que vous allez créer. Par exemple : bonne gestion du stress, bon sens de l’organisation, ouverture d’esprit, excellente capacité d’adaptation, etc. C’est à partir de ces compétences clés que vous élaborerez vos questions d’entrevue.
Les questions comportementales
Ces questions sont utiles puisqu’elles sont habituellement prédictives du comportement du candidat face à une situation ou à un problème spécifique. Elles permettent également d’évaluer si la personne peut bien compléter l’équipe déjà en place et si elle partage les valeurs de l’organisation.
Voici quelques exemples de questions comportementales :
- Parlez-moi d’une situation particulièrement stressante que vous avez vécue.
- À l’aide d’un exemple concret, parlez-moi d’un conflit personnel que vous avez vécu avec un ancien collègue ou un patron.
- Dans vos expériences antérieures, avez-vous déjà rencontré des difficultés en animation de groupe? Comment les avez-vous résolues?
Peu importe la situation, évitez les questions fermées qui permettent au candidat de répondre par oui ou par non, selon ce qu’il croit que vous souhaitez entendre.
Les mises en situation
Pour créer ces questions, pensez à des situations qui peuvent réellement se produire dans l’entreprise. Vous cherchez alors à évaluer la capacité de jugement et la manière de faire face à une situation concrète. Encore une fois, la réponse du candidat est souvent prédictive de la façon dont il ferait face à la situation réelle.
Quelques exemples de mises en situation :
- Ça fait 4 semaines que vous travaillez chez nous. Vous présentez un dossier à l’équipe et vous semblez avoir une vision différente de celle de vos collègues, qui vous questionnent. Comment gérez-vous la situation?
- Vous avez un poste budgétaire lié aux subventions et vous n’avez pas réussi à mettre en place les services ciblés par ces subventions. Vous souhaitez affecter ce budget non utilisé à un autre projet. De quelle manière allez-vous gérer le dossier?
- Vous constatez qu’un client ne vous communique pas les informations nécessaires à votre collaboration avec lui. Il reporte souvent vos rendez-vous et il ne fait pas le suivi des courriels. Selon vous, quelle serait la meilleure manière de gérer la situation?
La deuxième entrevue
La deuxième entrevue vous permet d’approfondir votre connaissance du candidat et d’évaluer plus en profondeur des éléments observés lors de la première entrevue. Il s’agit d’une belle occasion de vérifier vos premières impressions, pour les confirmer ou les infirmer de façon plus objective. Cela vous permet également d’intégrer une nouvelle personne dans le processus qui n’aura pas les mêmes impressions ou les mêmes biais que vous.
Références
Bien que plusieurs employeurs procèdent à une proposition d’embauche sans même vérifier les références, il s’agit d’une étape à ne pas négliger.
En effet, la prise de références permet de valider :
- Les informations obtenues lors de l’entrevue
- Les aptitudes ou qualités professionnelles plus difficiles à évaluer
- Vos perceptions personnelles
Tests psychométriques
Certains parleront aussi de tests de personnalité. À mon avis, ces tests sont surtout utiles pour des postes de gestion ou dans les cas où les autres outils d’évaluation des candidats (entrevues, références, tests de mises en situation) n’ont pas permis d’obtenir l’information nécessaire à la prise de décision.
Au-delà du savoir-faire, qui est un élément plus facile à évaluer, avec ces 6 moyens, vous devriez être en mesure de cerner plus précisément le savoir-être des talents que vous rencontrez. Tous ces éléments ne sont pas nécessaires pour tous les candidats et pour tous les postes. En cas de doute, un conseiller en ressources humaines saura vous aider dans toutes les étapes de votre processus pour embaucher la bonne personne pour le bon poste.
Bon recrutement !

Karine Boutin
Conseillère en ressources humaines